Archives mensuelles : octobre 2014

Western spaghetti

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Soleil couchant, paysage désertique, un harmonica lancinant, des petites maisons blanches, un cavalier solitaire…
Vous y êtes ? c’est l’Andalousie de Sergio Leone. Nous sommes à San José (oui, oui, Jo, c’est spéciale dédicace pour toi). C’est par ici qu’ont été tournées les poignées de dollars, et autres westerneries.  D’ailleurs,  on dit western spaghetti,  mais on devfait dire western paella.. En tout cas,  la région ’est chouette, ça nous change de la Costa Blanca toute bétonnée.

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Pour arriver à San Jose, nous sommes passés par Alicante, son port tout moche,  son galion bidon, et ses magnolias extraordinaires.

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puis Las Dunas, sa plage et son distributeur d’appâts pour la pêche

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Nous avons squatté dans des ports de pêcheurs où l’on nous a recueillis gentiment.

No pasaran dans un nid de chalutiers

No pasaran dans un nid de chalutiers

Je vous passe l’énumération de tous les ports. Dans l’un d’entre eux, le plus ridicule car complètement ouvert à la houle et au vent dominant (que le nom de l’architecte qui l’a conçu soit maudit pour des siècles et des siècles), on a bien failli péter nos taquets d’amarrage tellement on a été secoués.  On y a rencontré d’autres équipages de voilier et on s’est rendu compte que tous avait eu les mêmes problèmes que nous. C’était plutôt rassurant.  Et tous ceux qui descendent vers le sud rencontrent les mêmes difficultés avec le vent,  qui est soit trop fort, soit complètement absent.  Deux gars qui étaient partis de Palavas quand nous avons quitté Port Camargue avaient fait le même trajet par les Baleares, avaient mis le même temps que nous.  Et pourtant c’étaient des navigateurs expérimentés.  On s’est empressés de les inviter à dîner !

Donc, à San Jose,  nous attendons la bonne météo pour passer le Cabo de Gata.  C’est un méchant cap qui marque l’entrée en mer d’Alboran, la houle y est mauvaise et s’il y a du gros vent,  c’est très dur à passer.  On devrait y aller demain.  Sus au chat noir ! (Le sale cabot, c’en était un autre) En attendant, on va à la plage et Gilles étrenne son nouveau maillot.

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On fait quelques progrès en Espagnol,  un peu tous les jours. Je me suis trouvé un roman, ça se lit assez facilement.  Et puis on trouve les espagnols vraiment sympas.  Alors on peut dire que ça roule.

Plein de bises à tous,  la suite au prochain épisode.