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Western spaghetti

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Soleil couchant, paysage désertique, un harmonica lancinant, des petites maisons blanches, un cavalier solitaire…
Vous y êtes ? c’est l’Andalousie de Sergio Leone. Nous sommes à San José (oui, oui, Jo, c’est spéciale dédicace pour toi). C’est par ici qu’ont été tournées les poignées de dollars, et autres westerneries.  D’ailleurs,  on dit western spaghetti,  mais on devfait dire western paella.. En tout cas,  la région ’est chouette, ça nous change de la Costa Blanca toute bétonnée.

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Pour arriver à San Jose, nous sommes passés par Alicante, son port tout moche,  son galion bidon, et ses magnolias extraordinaires.

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puis Las Dunas, sa plage et son distributeur d’appâts pour la pêche

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Nous avons squatté dans des ports de pêcheurs où l’on nous a recueillis gentiment.

No pasaran dans un nid de chalutiers

No pasaran dans un nid de chalutiers

Je vous passe l’énumération de tous les ports. Dans l’un d’entre eux, le plus ridicule car complètement ouvert à la houle et au vent dominant (que le nom de l’architecte qui l’a conçu soit maudit pour des siècles et des siècles), on a bien failli péter nos taquets d’amarrage tellement on a été secoués.  On y a rencontré d’autres équipages de voilier et on s’est rendu compte que tous avait eu les mêmes problèmes que nous. C’était plutôt rassurant.  Et tous ceux qui descendent vers le sud rencontrent les mêmes difficultés avec le vent,  qui est soit trop fort, soit complètement absent.  Deux gars qui étaient partis de Palavas quand nous avons quitté Port Camargue avaient fait le même trajet par les Baleares, avaient mis le même temps que nous.  Et pourtant c’étaient des navigateurs expérimentés.  On s’est empressés de les inviter à dîner !

Donc, à San Jose,  nous attendons la bonne météo pour passer le Cabo de Gata.  C’est un méchant cap qui marque l’entrée en mer d’Alboran, la houle y est mauvaise et s’il y a du gros vent,  c’est très dur à passer.  On devrait y aller demain.  Sus au chat noir ! (Le sale cabot, c’en était un autre) En attendant, on va à la plage et Gilles étrenne son nouveau maillot.

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On fait quelques progrès en Espagnol,  un peu tous les jours. Je me suis trouvé un roman, ça se lit assez facilement.  Et puis on trouve les espagnols vraiment sympas.  Alors on peut dire que ça roule.

Plein de bises à tous,  la suite au prochain épisode.

E viva Espana !

 

After Alcudia in Majorca, we went south along the east coast. We had a problem with the engine in Cala Ratjada, but  it was solved quickly by the only mechanics of the port. In Majorca the wind did not favour us much, but we still managed to sail against it, of course it made our progression very slown. So when we crossed to Formentara, theoraticaly a 12 hour cruise, when the wind disappeared once more, we resorted to the engine again. This cruise was quite frightening in the end because we had to sail between two little islands, it was a narrow passage and we passed it at night. And we had another fright when a big motor yacht. (we call them press-iron « fer á repasser », because of their shape) passed very close to us at full speed. Well, in the end, we arrived safely in Formentera.

Marie-Claire sent ur a very nice message about her memories of this island, let`s say a few years ago. But the place has changed a lot since, probably because of the proximity of Ibiza. Still, we enjoyed two days of rest, especially the bathes in the laguna just behind the port. At sunset and sunrise, the fishes jumping out of the water ! A much better show than in Marineland. But we had another crossing in mind, to join the coast of Spain. Here again, it was rough.

On a friday we left, with a good weather forecast, a nice breeze blowing in the right direction. For two hours, everything went fine. But guess what ? You got it right, the wind went down. After 3 hours, no wind at all. We wait for a while, hoping the wind will come back. But as it gives not sign of awakening, we start the engine again. At the fourth hour, the swell starts. A huge one. Determined, we go on, After two more hours of bumping on the waves, the engine resignes, there is water everywhere in the hold, we must turn back with the little engine of the dinghy. Since it brought us back to the port, I call this engine Evinrude, from a Disney character, a dragon fly, I think it was in Bernard and Bianca. It feels good to have Evinrude with us.

Anyway, back in Formentera, we ask for a mechanics. Two guys come, very professionnal and serious. You should have seen their faces when the inspected our poor 30 year old inboard Volvo-Penta. These guys are used to work on the brand new huge engines of the big yachts, they were simply disgusted. So, after one hour of inspection, the boss declared « this engine is dead ! » Gilles was devastated as you can bet. The price of a new engine is more than the cost of the boat. In the end, the mecanico says: « well, the water-pump works, you have only one cylinder out of two but you can go on. Anyway, you have the sails and the dinghy engine, you can go on » And that`s what we did.

On the sunday we left again, and this time we made it. Again the wind was against us, again the swell two, but our dying sewing machine recovered its missing cylinder and worked perfectly well, and we arrived the next morning in Calpe. But I tell you, sailing at night, and especially close to the coast, is not a piece of cake. Luckily, before leaving Port Camargue, following the advice of a friend,  we had bought an android tablet with an integrated GPS and a navigation program called navionics. That was the best piece of advice we got up to now. It is very precise and I really don`t know how we could do without it. But even with this, at night, the slightest thing takes huge proportions. Example : You can see the picture of this simple rock.

RocHé de Calme,  dit le mammouth

RocHé de Calme, dit le mammouth

During the night, for at least two hours, I stared at it and saw a huge mammoth on the water !And of course, nothing on the map looked like a mammoth. Nonetheless, we found the port which was right underneath the forehead of the mammoth as you can see on the next picture.20140922_182740i

To get there  first we had to cross the channels of the big cargos,  quite scarying, let me tell you.  And finally, we we find the entrance of the port,  at 5 in thé moraine,  what comes out of it,  rushing like mad birds?  Thé fixing Fleetwood of course,  12 big bouts hurricane Just as if there was à third world war ! No pièce of cake !

Apart from the mammoth, Calpe looks like Monaco,, without the palace or the casinos. After a good night of sleep, on we went. We are getting a lot better with our sails, but I am afraid we are still only beginners. We enjoy very much when the conditions are good, a gentlle wind, not too much swell, but as soon as it becomes rough, we turn toward the nearest port.

L'orage nous courre après

L’orage nous courre après

Yesterday we raced with the storms, we gave up and rushed to a port. Today it is too much wind, we stay in the port. My dear friends, if we do not improve, and/or if the conditions do not improve either, we will not arrive in the Canaries before next year and I fear that this blog will become very boring.

 

première traversée, Minorque et Majorque

Nous vous avions laisses à port Camargue ou nous attendions notre enrouleur. Cela a été long et pénible, jusqu’au dernier moment, nous avons eu des complications techniques de toutes sortes. Aussi, dès que nous avons été prêts, nous avons filé vers Minogue sans trop tenir compte de la météo.

Le premier jour à été magnifique. Il faisait un temps superbe la mer était calme et même s’ il n’y avait pas beaucoup de vent, on a essayé nos voiles avec grand plaisir. On a vu plein de chasses de bonites, dans la lumière dorée de fin d’après-midi : un régal !
Mais le soir, le vent est complètement tombé et il a fallu mettre au moteur.
Laurent, tu avais raison, qui n’a pas vu les étoiles en mer ne sait pas ce que voûte céleste signifie ! Et le plongeon d’une l’une mandarine dans une mer d’huile restera à jamais gravé en moi.
Bon, le reste de la traversée a été un peu moins enchanteur. Le vent s’ est levé mais trop fort et contre nous. De nouveau des problèmes d’enrouleur, cette fois c’est la bosse (une ficeĺle) qui se coincé. La houle, de plus en plus forte nous tape dans le museau, on est secoué dans tous les sens, l’horreur. On a bien failli faire demi-tour, mais heureusement ça s’ est un peu calmé et on a pu continuer. Bon, je vous épargne les détails du mal de mer, la fatigue et l’angoisse, la deuxième nuit m’a semblé bien longue. Mais au matin, enfin, Minorque est vue !

TERRE !

TERRE !

Il nous a encore fallu 6 heures pour arriver à Fornells, un charmant petit port, mais ensuite, c’est le bonheur ! Tout est paisible, les gens sont adorables, on ne peut rien rêver de mieux pour se remettre de la traversée !

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Après deux jours de repos, une journée de navigation jusqu’à Ciutadella, la capitale, très jolie ville pleine de caractère.
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Barca zingara

Barca zingara

Nous on profite pour tout faire sécher, mais ça fait un peu tâche dans le décor !

De nouveau une journée de mer pour atteindre Majorque, et voici Alcudia. En route, nous avons rencontré nos premiers dauphins. Désolée, pas de photos, l’émotion a été trop intense ! On fera mieux la prochaine fois.

A Alcudia, il y a plus de monde, les ferries déchargent les touristes par troupeaux entiers, mais il y a le WIFI !
Et puis la plage est juste à côté du port.
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Nous sommes déjà pas mal cramés comme vous pouvez voir
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L'emblème des Baleares

L’emblème des Baleares

Ce petit bateau qui ressemble beaucoup à un pointu marseillais restera pour nous l’image typique de ces îles. Les gens les bichonnent, le dimanche toute la famille s’ entasse dessus et part pour la journée, vers une calanque ou une plage.

A très bientôt pour la suite des aventures de Zébulon et Margotte.

Hello everybody, salut les amis.

Cet article sera en anglais parce que je täpe sur l´ordi de Gilles et il n y a ni apostrophe, ni accents.

Going downstream on the Rhöne took us two and a half day. We had a fantastic weather and we burned accordingly. The locks are the only difficulty on the stream, as you must negociate the entrance very carefuly. Once you are moored, everything else is simple. Nonetheless, the first one impressed me very much.
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Gilles est content, il a bien negocie son ecluse

Gilles est content, il a bien negocie son ecluse

The first night we stopped in Viviers, a nice little village, the name of which became a joke since last year when Gilles came donwstream and the engine broke there. But the cast was dispelled and we had no problems.

Viviers

Viviers

On the second night, we simply moored after a lock and slept there.
Then on the third morning, we took the petit Rhöne, the smaller arm of the stream which goes to Saint-Gilles. It was really gorgious : very quite, the banks covered with beautiful trees, thousands of birds, it had a taste of paradise.

When we arrived in Aigues-Mortes, it was not so nice. We had to wait for a bridge to open, and we had an accident with another boat which broke our rull system. Then, in Grau du Roi, impossible to find a moor. Then luck came back and we ended in the most incredible place in the town. As we had to put back our mast, we looked for a shipyard which could do it and found one which looked like a den of pirates. Boats everywhere, with lots of people working on them, and obviously leaving there. We stayed for two nigbts and the mast was put back in place.

chantier Spano, repaire des freres de la cöte

chantier Spano, repaire des freres de la cöte

Then we moved to port Carmargue, and ordered a new rule system. So we had to wait but luckily, we had visitors . first Kevin, Charlotte, Leo and Mael, then Marie and Philippe, Laurent and Anne, and finally Monique and Laurent and we played our last coinche before leaving France. I am very sorry to say that we lost our 3 games, but hopefully we keep the luck for the trip.
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Dernière coinche avant le départ

Finally, after a week, our new rull system has finally arrived and it will be installed tomorrow morning. In the afternoon we will go try it at sea, and if everything is ok, we leave saturday for the Baleares, a 60 hours cruise probably.

Valence, port de l’Epervière

gros bordel sur le bateau

gros bordel sur le bateau

Nous voici donc à Valence, nous avons retrouvé le bateau en bon état, je pense même qu’il a frétillé un peu en nous voyant arriver. Pauvre de lui ! Le voilà chargé et surchargé de tout notre barda.

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Nous pensions ne passer qu’une semaine ici mais le moteur n’était pas d’accord. Il a fallu changer une pompe d’alimentation et donc attendre que la commande arrive. Pendant ces quelques jours, Gilles s’est activé dans tous les sens. Electricité, accastillage, baille de mouillage, etc… Enfin, avec l’aide de tous les copains du port, No pasaran est fin prêt pour le départ. Tout le système électrique fonctionne, le moteur tourne comme une horloge, les cales sont propres et rangées, les réservoirs sont pleins, on peut y aller.

Christophe

Christophe


Jean-François et Jean-Luc

Jean-François et Jean-Luc


Pendant ce temps-là, moi je papotais avec Anne-Laure, la maman du petit Philéo et compagne de Christophe. Tous les trois vivent sur leur bateau et espèrent partir l’année prochaine. On les retrouvera surement en mer un jour ou l’autre.
Phileo et Anne-Laure

Phileo et Anne-Laure

La vie sur le port était agréable. Plein de bestioles à regarder, canards sympas, cygnes prétentieux, bergeronnettes virevoltantes le soir, hirondelles la journée, et une visite du ragondin de temps en temps.
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Mais nous sommes bien contents de partir, le large nous appelle. Trois jours pour descendre le Rhône, nous serons à Port Camargue lundi soir. Encore quelques jours pour remater, installer la nouvelle grand-voile, faire quelques achats, et zou, on file vers les Baléares.

A tout bientôt